Communiqué de presse

Témoignage du Temple de Paris

Mai 2017 Versailles, Paris

Mon cœur et mon esprit ont été profondément marqués par les impressions que j’ai ressenties et par les expériences que j’ai vécues en allant au Temple de Paris, Versailles de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.

De Paris et de la France, en fait de monuments religieux, je n’avais vu que les cathédrales. J’aime Notre Dame de Paris. C’est un joyau de l’art architectural du Moyen-Age, dans lequel, de plus, se déroule le superbe roman de Victor Hugo. J’en avais vu deux ou trois autres magnifiques : Strasbourg, Chartres…

Dans les siècles passés, des hommes ont œuvré de toutes leurs forces pour offrir à Dieu les plus beaux édifices qu’ils pouvaient réaliser. Avec leurs moyens et avec l’idée qu’ils se faisaient de la divinité, du ciel, et de la religion ils ont construit des cathédrales. Notre Dame de Paris, Chartres, Strasbourg, Amiens, plus de 150 en France. Autant de cathédrales qu’il existe aujourd’hui de Temples dans le monde.

Mais quelle est la principale différence entre une cathédrale et un Temple ?

Notre Dame de Paris est impressionnante de beauté et de prouesses artistiques et techniques. Elle peut être un endroit propice à la prière et à la méditation.

Personnellement je la trouve belle mais froide et je n’y ai jamais ressenti la chaleureuse présence de l’Esprit.

Comme tous les Temples, celui qui vient de voir le jour à Paris porte sur ses façades les inscriptions (en français !) « La Maison du Seigneur, Sainteté au Seigneur ».

Il n’est pas seulement une œuvre humaine mais a été construit sur instructions divines pour un usage divin, comme le furent les Temples originels.

En ce qui me concerne je sais que Dieu peut venir dans ses Temples, et son Esprit y résider.

Ces inscriptions sur les façades du Temple disent premièrement que le Seigneur Jésus-Christ est vivant, que cette Maison est la sienne et non celle d’aucun dignitaire politique ou religieux.

Elles disent toute la gloire de Dieu et tout son amour pour l’humanité. Et elles disent toute la foi et tout l’amour des saints pour leur Sauveur. Car la principale conséquence de la sainteté et de la gloire de Dieu, c’est l’immortalité et la vie éternelle de l’homme.

Et c’est cela que les saints qui se sont préparés et rendus dignes viennent chercher dans les Temples. Ils recherchent, apprennent, comprennent, ils reçoivent des ordonnances, et ils y font des alliances sacrées capables, s’ils y sont fidèles, de les ramener en la présence de Dieu et d’obtenir l’exaltation dans les plus hauts lieux célestes.

Et ils y retournent en faveur de leurs ancêtres ou d’autres personnes décédées.

Comme nulle part ailleurs sur la terre, l’Esprit de Dieu y abonde car c’est un lieu sacré et consacré où le Seigneur peut descendre en personne, où il est déjà descendu en personne. Il en est l’architecte principal et il en a confié la maîtrise d’œuvre à des saints totalement dévoués à sa cause.

Je suis entré dans une vingtaine de Temples. J’ai rarement ressenti avec une telle puissance la main de Dieu dans cette œuvre. Non seulement elle a fait voler en éclats tous les obstacles et l’opposition que des hommes méchants ou ignorants avaient montés pour faire échouer ce projet. Mais surtout, j’ai été submergé, en découvrant la splendeur du Temple de Paris, par le sentiment que Dieu lui-même avait posé un joyau, comme un cadeau splendide, en un lieu qui n’avait connu à ce jour que des préoccupations matérialistes et humaines. Le Temple est bâti sur un immense champ de ruines où s’élevaient auparavant des bâtiments d’Electricité de France.

Versailles est une belle ville mais le Boulevard Saint-Antoine qui touche au quartier du Chesnay est assez quelconque. La construction du Temple à cet endroit a eu un effet auquel sans doute les Versaillais trompés par la propagande de l’ennemi ne s’attendaient pas.

Cet effet est le suivant : à deux pas du Château Versailles, que l’on décrit comme « un palais paré d’ocre, de pourpre et d’or » universellement admiré, le Temple de Paris a rehaussé l’image générale de ce quartier en le rapprochant de ce que l’on peut trouver de plus beau dans cette ville.

Et c’est effectivement ce que commencent à découvrir et à ressentir les Versaillais amoureux de leur ville et qui avaient nourri les plus grandes inquiétudes vis-à-vis de ce grand inconnu dont on leur avait dit tant de mal. A la place de l’intrus qu’ils craignaient, ils découvrent aujourd’hui une présence architecturale parfaitement versaillaise dont la ville entière peut être fière.

Des milliers d’entre eux ont visité les lieux à l’occasion des journées portes ouvertes. Et l’on rapporte que l’émotion était palpable et visible non seulement sur beaucoup de visages mais aussi dans des déclarations venant du fond des cœurs, à l’instar de cette dame bouleversée qui a voulu tout de suite savoir comment elle devait faire pour s’intégrer à cette formidable réalité religieuse qu’elle découvrait.

L’impression dominante à l’extérieur est donc une impression de grandeur et de beauté qui a sans doute immédiatement sauté aux yeux des Versaillais le jour où l’œuvre a été rendue visible à tous.

La majesté religieuse elle aussi est accessible à tous par la présence dans les jardins d’une reproduction du grandiose Christ de Bertel Thorvaldsen visible au Centre des Visiteurs du Temple de Salt Lake, qui ne peut laisser personne indifférent.

L’ange Moroni n’est pas visible comme c’est le cas habituellement mais j’ai la foi qu’un jour il y sera !

Mon impression personnelle est aussi celle d’une infinie douceur dans un ensemble pourtant fait de pierre et de marbre. C’est sans doute l’effet des fleurs et des fontaines et de la lumière très douce, de jour comme de nuit. Mais, plus que cela, mon sentiment a été celui d’une offrande céleste posée sur la jolie terre de Versailles par des mains saintes et aimantes.

Offrande destinée aux Versaillais, aux saints d’ici, de toute la France et à tous ceux qui se laisseraient toucher le cœur et auraient le désir d’y venir

Douceur et sainteté remplissent l’intérieur du Temple. Sentiment très fort d’amour, d’éternité, de connaissance et de compréhension grandissantes, de joie, de réconfort et de sérénité.

Sentiment de fraternité en présence de frères et de sœurs connus et aimés, ou nouveaux.

En premier lieu Annie et Gérard-Giraud-Carrier, premier président du premier Temple de France. Ils sont à leur place après une vie exemplaire d’amour humble et de service dans l’Eglise.

Et puis il y la foi des saints dans ce difficile pays de France où ceux qui en avait le pouvoir politique ou médiatique ont longtemps combattu et caricaturé l’Eglise.

Une Ecriture revient en mémoire : « Le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et jeté dans son jardin; il pousse, devient un arbre, et les oiseaux du ciel habitent dans ses branches.(Luc 13 :9).

Ce temple est le fruit de la foi des saints de France qui ont tenu courageusement face à l’adversité.

J’ai également eu ce sentiment que la belle devise républicaine Liberté Egalité Fraternité correspond ici à une réalité profonde et éternelle.

Enfants venus pour être scellés à leurs parents, jeunes couples, anciens aux cheveux blancs, heureux et souriants, réconfortés malgré le poids des ans ou des épreuves.

Dirigeants, servants et membres de toutes origines, tous habillés de blanc dans la même humilité et dans la même joie de servir leur Dieu d’amour et de bonté.

Enfin ce sentiment puissant et joyeux lié à la connaissance que ceux qui sont partis sont juste à côté, parfaitement vivants. C’est dans cette Maison que se déroulent les plus grandes, les plus belles et les plus généreuses activités que l’on puisse imaginer : ceux qui sont là donnent de leur temps et de leurs moyens non pas pour rendre un service temporaire à quelqu’un, mais bien pour participer au salut d’une âme, d’un enfant aimé, qui a une si grande valeur aux yeux de Dieu.

 

Remarque concernant le nom de l’Église:Quand vous parlez de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, veuillez utiliser le nom complet de l’Église la première fois que vous la mentionnez. Pour avoir plus de renseignements sur l’utilisation du nom de l’Église, consultez notre Guide de rédaction.